février 1959 - septembre 1964
Plaquette de présentation du studio Apsome 1- 1960 © Collection personnelle Pierre Henry
En février 1959, associé au réalisateur Jean Baronnet, il crée son propre studio d’enregistrement, rue Cardinet, dans le XVIIème arrondissement de Paris où, toujours assisté d’Isabelle Chandon, il peut continuer à composer tout en assurant commandes et travaux alimentaires. En décembre 1960 est inaugurée la société Apsome – « Applications de procédés sonores en musique électroacoustique ». Chez Barclay et Decca, voyant combien les équipements de studios privés sont supérieurs à ceux de la radio, Pierre Henry passe de la bande Kodak à Agfa et se dote des derniers modèles Telefunken rapportés d’Allemagne – complétant ainsi sa collection des magnétophones Tolana et Philips – et « de nouveaux micros perfectionnés, en particulier le fameux Neumann U 47, excellent pour la voix » (*), filtres, générateurs, correcteur, chambre d’écho, mixeur sans oublier une console de prise de son et de mélange.
Équilibrant commandes et musiques d’application, ce premier studio privé de musique électroacoustique en Europe lui permet d’affiner la qualité sonore, à retrouver dans des œuvres majeures : La Noire à soixante (1961), Le Voyage (1962), Variations pour une porte et un soupir (1963), La Reine verte (1963)…
(*) Le Son, la nuit, entretiens avec Franck Mallet, Paris, Éditions de la Philharmonie, 2017, p. 34-35.
Pierre Henry devant les appareils du studio Apsome 1, Paris, 1958 © Collection personnelle Pierre Henry |
Studio Apsome 1, 1960 - Luc Verrier © Son/Ré |
Pierre Henry au studio Apsome 1, 1964 © Jean-Régis Roustan / Roger Viollet |
Pierre Henry au studio Apsome 1, 1964 © Jean-Régis Roustan / Roger Viollet |
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