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"La mesure est la division d’un morceau en parties égales. J’ai composé à la demande du Festival Musica une nouvelle fantaisie sans « barres de mesures » sur cette mythique Messe pour le temps présent. Déjà Messiaen à propos de certains devoirs d’harmonie m’affirmait que j’écrivais trop de « rosalies » (mot fascinant inventé au 19e siècle), sortes de cellules répétitives en forme de boucles se transposant à la manière des Disc Jockeys. Ces souvenirs m’incitent à vous faire entendre toutes sortes de déclinaisons allégrement et en harmonisation multiple avec le travail de Béjart. Une fantaisie qui peut s’écouter aussi comme un envoi visionnaire à Gustave Doré né le 6 janvier 1832 à Strasbourg."
Pierre Henry, note de programme de la création, 2013. 

Paradise lost, co-composé par Pierre Henry et Gilbert Artman, avec le groupe Urban Sax.

Nouvelle version du Paradis perdu [1982] co-composée spécialement pour l’édition discographique par Pierre Henry et Gilbert Artman, avec le groupe Urban Sax.

Présentée comme une « soirée chaotique et rituelle », la création de cette version en 12 mouvements de Paradis perdu [1982], d’après le poème épique de John Milton, a été donnée avec 30 saxophonistes du groupe Urban Sax et une création visuelle de Laser Graphics en direct.

Cette œuvre est une grande fresque en 3 tableaux, ‹ Prélude ›, ‹ Récit ›, ‹ Toccata ›, composée d’après le texte de John Milton, adapté par François Weyergans et interprété par la comédienne Denise Péron.

Composée en hommage à Pierre Schaeffer, Orphée dévoilé est l’ultime relecture de leur œuvre commune par Pierre Henry. Orphée [1951-1953], premier opéra de musique concrète, était devenu la pierre d’achoppement de leur collaboration. Pourtant, les sons créés dès 1951 pour cette œuvre ont irrigué la création musicale de Pierre Henry.

Pour la création en 1958 d'Orphée, Maurice Béjart avait écrit un argument fondé sur les Sonnets à Orphée de Rilke. Cette adaptation du ballet initial est une version de concert en 7 mouvements dont le récitant était Alain Cuny.

Orphée, drame chorégraphique en 8 tableaux, textes dits par Alain Cuny.

Drame chorégraphique en deux actes et huit tableaux sur un argument de Maurice Béjart lu et diffusé en direct. Marqué par l'écoute du Voile d’Orphée, quelques années plus tôt au GRMC, Maurice Béjart demande à Pierre Henry de composer une musique originale de 1h30 destinée à ce ballet. Orphée fut programmée dans des tournées internationales jusqu'en 1964.

Cette suite de concert [1951/2010] a été composée par Pierre Henry pour le Coffret "Pierre Schaeffer : l’œuvre musicale". Il a travaillé  à partir de ses sons bruts réalisés au Studio d'essai pour Orphée 53 et qu'il avait soigneusement conservés dans sa sonothèque.

Premier opéra de musique concrète pour chanteurs, récitant en direct et bande magnétique. Le livret et les parties chantées sont de Pierre Schaeffer sur une musique concrète de Pierre Henry. Le livret donne un rôle prépondérant à Eurydice qui s'adresse aux spectateurs après chaque mouvements en mettant en abîme les procédés d'écriture du spectacle et en commentant sur un ton sarcastique les renvois culturels liés à la tradition orphique occidentale.

Orphée, drame chorégraphique en 2 actes et 8 tableaux, textes dits par Alain Cuny.