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Cette suite de pièces, qui explorent les possibilités instrumentales de la musique concrète à partir de sons manipulés et essentiellement produits par un piano préparé et des percussions, a été réunie sous ce titre en avril 1951 pour la diffusion d’une série radiophonique. Elle a ensuite été présentée plusieurs fois dans un ordre différent et/ou réduit, en fonction des projets de concerts ou d’éditions discographiques. C’est la raison pour laquelle cet ensemble contient des pièces parfois antérieures (telle Bidule en ut, composée avec Pierre Schaeffer en 1950) mais aussi postérieures à sa création radiophonique (telle Antiphonie, composée pour bande magnétique en 1951).

D’abord composée de manière isolée, cette pièce a été incluse ultérieurement dans la série radiophonique Le Microphone bien tempéré [1950-1951].

Cette œuvre a eu une double vie : en tant que quatrième mouvement du Concerto des ambiguïtés [1950], sous le titre ‹ Concis ›, et intégré dans la série radiophonique Le Microphone bien tempéré [1950-1951], sous le titre Bidule en Mi.

"Le grand retour du piano avec partitions et exécutions très strictes des signes d’un solfège personnel pour devenir un canevas de contrastes entre un piano normal accordé et un piano préparé désaccordé. D’où le titre Ambiguïtés."
Pierre Henry, note de pochette de Choix d’œuvres de 1950 à 1985, 2015.