Pierre Henry

Studio Apsome 2

octobre 1964 - mars 1971

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Affiche 1970 © Jacques Aubert/Philips

 

 

Une nouvelle équipe se forme lorsque, en octobre 1964, Pierre Henry passe de la rue Cardinet au boulevard Saint-Germain – Apsome 2 –, qui accueille une accumulation de boîtes et de bandes magnétiques. Un classement rigoureux permet d’établir des listes de fichiers reportés dans des cahiers-répertoires réalisé successivement avec l’aide d’Isabelle Chandon, Marie-Luce Staib, Éliane Radigue, Isabelle Warnier et Catherine Bir. Cette sonothèque devient un instrument de composition hors du commun, nourrissant une créativité tous azimuts : musiques publicitaires, pour le cinéma et les documentaires, pour la scène et, bien sûr, de nouvelles compositions comme Messe pour le temps présent (1967), Granulométrie (1967), Apocalypse de Jean (1968), Fragments pour Artaud, Mouvement-Rythme-Étude et Gymkhana (1970).

Davantage de haut-parleurs – aux 3 Cabasse se joignent 10 Klein & Hummel OY –, de micros – 1 Schops et 1 Neuman s’ajoutent aux 3 Telefunken –, 4 magnétophones supplémentaires et une nouvelle chambre d’écho EMT montrent le compositeur en perpétuel renouvellement technique.

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Studio Apsome 2, 1966 - Luc Verrier © Son/Ré
Pierre Henry au studio Apsome 2, Paris, 1967 © Jean-Régis Roustan/Collection personnelle Pierre Henry
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Pierre Henry au magnétophone, Paris, 1970 © David Henry/Collection personnelle Pierre Henry
Pierre Henry au studio Apsome 2, Paris, 1967 © Pierre Brochet/Collection personnelle Pierre Henry

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