Pierre Henry

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  • Ceremony - Maurice Fleuret.pdf

    Un jour, Pierre Henry entend le groupe anglais des Spooky Tooth. Coup de foudre. Coup de musique. Les guitares et l’orgue électriques, la batterie et les deux voix lui ouvrent le chemin d’une collaboration nouvelle avec la musique vivante. Il leur suggère une improvisation concertée sur le texte anglais de la liturgie catholique. Il se jette à son tour sur ses modulateurs, ses filtres et ses phonogènes pour commenter, contrepointer, approfondir et sublimer ce matériau de base de toutes les ressources de son immense palette sonore artificielle. D’où le chant naturel et profond, la grande incantation magique de « Ceremony ». Car c’est bien le miracle de ce produit de laboratoire, strictement destiné aux haut-parleurs, que de jaillir du plus intime de l’âme collective, comme une danse de possession mystique. Pierre Henry ne rajoute pas, ne greffe pas ses objets sonores sur la chair vive de la musique directe. Il réussit une véritable osmose, au point d’être lui-même Spooky Tooth parmi les Spooky Tooth.
    Collection Textes
  • Ceremony - michel Perez.pdf
  • "Parmi les compositeurs d’après-guerre, Pierre Henry est probablement le plus capable d’amener à se rejoindre la tradition, la recherche et les musiques modernes de divertissement ou d’excitation collective. "
    Date 1970-02-13
    Collection Textes
  • Ceremony - paul Alessandrini.pdf

    "La rencontre de Gary Wright, organiste et chanteur, et de Pierre Henry donne un document étonnant d’une convergence provoquée vers une architecture pop’music contemporaine. Ce qui étonne, c’est cette force incantatoire, cette montée progressive et violente des sons, jamais réalisée sur deux plans différents, dans deux directions, mais d’une même structure. Un jeu subtil de balancement crée un climat d’étrangeté. Cette Messe a quelque chose d’une messe noire, fête païenne qui n’est pas pour nous déplaire."
    Collection Textes
  • Ceremony - Jacques Lonchampt.pdf

    « Pierre Henry élabore une grande célébration syncrétiste autour d’un groupe anglais de Pop’music, les Spooky Tooth, qui chantent les textes anglais de la messe, mais s’inspire aussi bien des rites ou plutôt d’images asiatiques et africaines. Certains morceaux sont parmi les plus forts qu’ait réalisés Pierre Henry ; il a composé avec les Spooky Tooth quelques hymnes d’une puissance unanimiste et d’une violence d’expression bouleversantes tel cet « hosannah » lancinant, puis jaillissant jusqu’au cri, prolongé ensuite à l’infini par un des effets les plus étonnants que puisse créer le magnétophone, celui de la voix libérée du souffle. »
    Collection Textes
  • ceremony-Jean-Cotte.pdf

    Critique de presse du concert couché du 8 mai 1970
    Date 1970
    Collection Textes
  • J-LONCHAMPT-1970-05-10.pdf

    Pour l'ouverture du Mai culturel de Malakoff, Pierre Henry a repris vendredi la formule du « concert au sol », inaugurée il y a deux ans et demi au SIGMA de Bordeaux. Dans l'immense gymnase René-Rousseau, aux courbes tendues en arcs vers une grande baie lumineuse, les auditeurs, très nombreux, sont assis ou couchés à même le sol, libres d'aller et venir au gré de leur écoute de ce monde sonore, pétri par une multitude de hautparleurs.
    Quelques timides essais de chahut sont promptement effacés par Gymkhana (création mondiale), admirable tapisserie sonore où l'on est pris d'emblée par 1'« espace temporel » de Pierre Henry : les percussions mystérieuses (celles de La Noire à soixante) tombent et résonnent dans le silence, les notes de flûte, de hautbois, s'éparpillent lentement ou bien se marient en des points d'orgue sans fin; et l'on est pris par le mouvement de ces constellations qui tournent lentement en des polyphonies de rythme asymétrique d'une subtilité et d'une force très neuves, même si la dernière séquence où s'échelonnent les tubas d'un contrepoint un peu trop serré parait plus contestable.
    On retrouvait ensuite la Messe de Liverpool, où le travail lettriste et la monotonie des psalmodies sépulcrales gardent un caractère trop volontaire qui cependant ne doit pas cacher une certaine force explosive du langage avec, dans ces dissections et éructations, comme une recherche de la violence originale du Kyrie grec ou du Sanctus juif.
    Enfin Ceremony III déployait son effrayante puissance sonore et les grandes incantations de Spooky Tooth, dégagées des interludes souvent interminables qui les noyaient à l'Olympia. Celles-ci prennent une force rituelle plus intense dans leur mariage de pop'music et d'expression religieuse spontanée, à la manière des spirituals, auquel les « procédés » et inventions électroniques de Pierre Henry donnent une frappe souvent admirable.
    Collection Textes
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