Pierre Henry

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  • Pour la création de L’Homme à la caméra au théâtre de la Ville à Paris, Pierre Henry avait imaginé et composé 2 musiques pour le film de Dziga Vertov. Cette version accompagnait la projection à 18 images/s. La pièce est instrumentale, spontanée, dynamique. Tout se passe comme si Pierre Henry improvisait pendant la projection.
    Elle n’a été jouée qu’une seule fois, puis abandonnée. Les dispositifs techniques au studio et en concert étaient identiques à ceux de L’Homme à la caméra, version 20 images/s.
    Date 1993
    Collection Oeuvres musicales
    Genre de l'oeuvre Musiques de film
  • Homme a la camera - francois Albera.pdf

    Date 1994
    Collection Textes
  • L'Homme à la caméra - central téléphonique

    “Kino-Glaz… Ciné-oeil”. Il est évident que Dziga Vertov a cherché la vérité à l’état brut. Il a voulu saisir “la vie à l’improviste”. De même, pour moi, le son est spontané et les manipulations déformantes ne changent rien vraiment. J’ai souvent saisi le phénomène auditif dans son naturel extrême (Variations pour une porte et un soupir). Ma musique se veut objective. J’attaque l’univers sonore de façon visible. L’oreille joue le rôle de l’œil. Un œil parfois surréel qui est utilisé comme capteur, comme analyseur. Réalité nouvelle des sons.
    L’Homme à la caméra est un traité d’écriture de cinéma extraordinaire. La bande-son constitue un répertoire, un inventaire formel et poétique pour un film sans intertitres. C’est une tentative de “musique visuelle”. Vision d’une ville en soi, toute une journée, mais seulement quelques instants repérés comme thème, comme leitmotiv. En voici les principaux : l’activité du cameramen, la vie des gens, les mouvements de l’objectif, le film dans le film. Spectacle drôle et lyrique, musique hors incident, hors situations dramatiques. Intensité voisine, tonalité semblable, alchimie des correspondances. Entrée dans le silence, rupture, entrechoc d’éléments quasi simultanés, anecdotes contraires ou même pléonasmes. Ce “discours sur le monde”, ce montage d’idées musicales brisé, haché, fragmenté, apparaît discontinu. Pour cela, j’ai décidé de faire une musique anti “music score”, une musique décorative, harmonique. Une linéarité de rituel avec ses sons dédoublés, décomposés, surmultipliés; sons différentiels, sons additionnels. Enrichissement, appauvrissement : dynamique des surimpressions. Une recherche de synchronisme. Un jeu logique avec le réel. Quant à l’orchestration, pas de voix, peu de bruits, instruments joués, frappés, répétitions, pulsations douces ou frénétiques, vina, sitar, métaux de sculpteur, battement de mille métronomes. Analogie et identité sonore. Artifices et variations."
    Pierre Henry, tapuscrit préparatoire de la note de programme du concert du 29 avril 1994, Archives Pierre Henry.
    Date 1993
    Collection Oeuvres musicales
    Genre de l'oeuvre Musiques de film
Format de sortie

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